Comme un rêve d’enfant qui prendrait vie dans un terrain vague, une épave de 4CV entourée d’un tas de bric et de broc devient peu à peu le décor d’un périple fantastique librement inspiré de Jules Verne. Tel un petit ciné-cabaret clandestin avec des projections surper-8 et un film d’animation utilisant la technique dite du « papier découpé », la 4CV – tantôt sous-marin, fusée interplanétaire ou capsule d’exploration souterraine – embarque le pilote et le public pour des voyages extraordinaire au centre de la terre, de la terre à la lune et sous les mers.
Le temps est suspendu et la parole superflue, on garde la tête dans les étoiles, rafraîchis par des images poétiques universelles que la littérature jeunesse ou les livres de Jules Verne ont su immortaliser. On pense à Méliès bien sûr, mais aussi à Doisneau et à Hergé.